La junte au pouvoir a rebaptisé la Birmanie Myanmar pour effacer disait-elle le passé colonial britannique. Mais le camp démocratique d’Aung San Suu Kyi défend encore le nom Burma en anglais ou Birmanie. Voici “Le dessous des cartes” d’un pays singulier entre influence indienne et chinoise, très difficile à unir, en raison de sa diversité ethnique, religieuse et linguistique.
La junte au pouvoir a rebaptisé la Birmanie Myanmar pour effacer, disait-elle, le passé colonial britannique. Mais le camp démocratique d’Aung San Suu Kyi lui, défend encore le nom Burma, en anglais, ou Birmanie. Voici Le dessous des cartes d’un pays singulier entre influence indienne et chinoise, très difficile à unir en raison de sa diversité ethnique, religieuse et linguistique. Sous le joug d’une dictature militaire entre 1962 et 2010, la Birmanie connaissait avant février 2021 une transition démocratique menée notamment par celle qu’on surnommait “la dame de Rangoon”. Elle est désormais de nouveau en prison, et les militaires au pouvoir ont mis fin à la jeune et fragile démocratie birmane. Mais le peuple ne se résigne pas et les grandes puissances dont la Chine et les États-Unis, suivent d’un œil attentif la destinée hasardeuse d’un pays stratégique.